Faut-il avoir fini de tout nettoyer, de tout guérir pour que la roue du bonheur tourne enfin pour soi ?

Le plus grand défi pour notre bonheur

guérison

Et si au-delà de nos tempêtes, le plus grand défi encore était de rester suffisamment ouvert et agile pour profiter du soleil quand il reviendra ?

ll y a quelques jours, j’ai eu un coup de cœur pour ce cheval rencontré dans un refuge. Lis la suite et dis-moi comment tu l’interprètes ?

Les animaux m’enseignent de plus en plus à ne pas les enfermer (m’enfermer tout court!) dans mes peurs, un pessimisme, de la pitié…

Au début, mes rencontres avec les animaux en captivité et parfois maltraités, me plongeaient dans l’injustice, la colère et une immense tristesse.

Inconsciemment, je fermais toute possibilité de ressentir autre chose, et qu’il y ait un échange, un peu de vie qui circule, un peu de quelque chose à offrir finalement et surtout beaucoup de choses à apprendre de ce que je ressentais et de ce que me renvoyait le miroir !

Quand j’ai croisé ce cheval, mon cœur a d’abord été rempli d’amour par le lien joyeux et spontané qui nous unissait.

Puis les vagues d’émotions ont commencé à me traverser. J’ai commencé à me sentir frustrée et impuissante de le voir seul, enfermé…et puis je me suis ressaisis !

Grâce aux précédentes leçons reçues des animaux auparavant, j’ai tenté de les mettre en application, rester présente, ne pas fuir ce que je voyais. Et plutôt que de sombrer dans une colère qui finit par me COUPER DE LA RENCONTRE… (de moi ?) et ferme le champ des possibles, j’ai demandé à l’intérieur à ce cheval “Comment fais-tu pour garder l’ENVIE ?”

Se libérer de nos chaînes invisibles

Le cheval a d’abord RECULE. Il s’est tourné et s’est éloigné. Je me suis alors dit : “Mince, je me suis laissée déborder par ma frustration, il le capte, ça l’OPPRESSE “ (ce qui était déjà arrivé). Et finalement le voilà qui REVIENT avec entre les dents, le licole (la pièce qu’on met autour du cou des animaux attelés) qu’il me met dans les mains !

Je ne sais pas comment toi, tu le ressens. Moi je le traduis ainsi : “plutôt que de me demander comment je fais pour garder l’envie de vivre, viens, n’attendons pas, et allons nous promener ! On s’aime tous les 2, alors allons-y, profiter de la vie ! “. De toute évidence ce cheval est bien plus libre que je ne le suis ! Il est enfermé dans un enclos mais possède bien moins de chaînes invisibles que moi !

Combien de fois des portes se sont ouvertes sur notre chemin, combien de mains tendues ?

Que nous n’avons pas su ou ne savions pu, voir ni nous en saisir comme des opportunités, des cadeaux pour rebondir et chevaucher à nouveau notre monture ?!