Coaching Image de soi – Miroir Ô Miroir, dis moi qui je suis
La réalité…
Nous sommes comme la Vie, en perpétuel mouvement, et toutes les ressources sont en chacun de nous, de manière universelle. Nous sommes en quelque sorte des êtres illimités.
…versus l’effet miroir.
Pourtant comment construisons-nous notre image de soi et celle des autres ?
En fonction de ce que nous CONNAISSONS (ou CROYONS connaître) de nous-même dans le premier cas, des autres dans le second. Mais nous connaissons-nous seulement ? Et que connaissons-nous des autres ?
Il arrive souvent qu’on se construise une image de nous-même ou des autres, en fonction du REFLET que l’autre nous renvoie à un instant T, de ce que nous VOYONS ou croyons (perce)voir ! En aucun cas, nous ne sommes LIMITÉS à ce reflet, car avons-nous toujours le regard clair et nos perceptions sont-elles toujours justes ? Le miroir n’est parfois qu’illusion…
Avons-nous réellement montré aux autres notre potentiel pour qu’il puisse prétendre savoir qui nous sommes ? Et comment cela serait-il possible si nous-même ignorons notre potentiel ?
« Tout ce que nous voyons ou croyons, n’est qu’un rêve dans un rêve. » – Edgar Allan Poe
Image de soi n°1 : “Je suis fragile”
Certains de mes amis m’ont rencontré après une phase de dures épreuves. J’étais souvent dans la peur, dépassée par mes émotions. L’image qu’ils ont eu de moi était celle de quelqu’un de fragile. Cette fragilité était réelle à cet instant, pour autant, elle ne me résumait pas ! Quand j’ai commencé à travailler sur moi et que les choses se sont transformées, que je redevenais maîtresse de mes émotions et dans l’accueil de ma vulnérabilité, de mes ombres, certains de mes amis se sont réjouis pour moi, d’autres sont partis. D’autres ont mis du temps à comprendre ce qu’il se passait. Pourquoi ? Parce qu’ils ont mis du temps à comprendre qu’ON NE RÉSUME PAS QUELQU’UN A CE QU’ON SAIT OU CROIT SAVOIR d’elle ou de lui.
Image de soi n°2 : “Je suis fort(e)”
Situation inverse. De mes 20 ans à mes 25 ans environ, mon père tombe malade et nous quitte, entre autres épreuves, je me durcie. Comme un mécanisme de survie, pour tenir bon, quand on se dit qu’il ne faut rien lâcher ! Cette période de ma vie où j’ai été pour tous « quelqu’un de fort », voire trop fort, a précédé la période citée précédemment. C’est pour ça que j’aime conclure que ces 2 périodes me représentent, mais ne me limitent pas. Chacune m’à éprouvée dans mes forces et dans mes faiblesses et c’est aussi pour ça que je me connais mieux !
Image de soi n°3 : “Les étiquettes”
Il m’est aussi arrivé de croire que l’image que les autres avaient de moi était juste ! Et de l’adopter ! Il arrive parfois qu’on colle des ÉTIQUETTES aux autres, voire qu’on adopte celle que les autres nous ont collées. Et qu’on s’enferme ou qu’on enferme les autres dans ces cases/cages.
J’entends aussi beaucoup de parents, oncles/tantes, grands-parents, parler de leurs enfants devant eux : “Elle, c’est la sœur renfermée de la fratrie”, ou encore “Lui, c’est le clown de la fratrie”. Evidemment on est tous concernés par ce genre de propos. Et à grande répétition, ces jugements d’adultes peuvent être adoptés par nos enfants jusqu’à ce qu’ils s’enferment dans ces étiquettes, se construisent en fonction d’elles, et freinent ainsi leur développement, en adoptant des croyances très limitantes du type “Je suis renfermée, je ne sais pas communiquer”, ou encore “je suis le clown de la famille, je dois faire rire pour faire plaisir et être aimée, je n’ai pas le droit d’être triste”.
Mais en leur offrant cette conscience qu’ils sont tout simplement illimités, avec tout le potentiel, toutes les ressources, on les LIBÈRE de ces enfermements.
Ma conclusion
Ne jamais limiter l’autre à ce que l’on connaît de lui, ne jamais se sentir limité par l’image que les autres ont de nous. L’image de soi et des autres n’est qu’un monde d’images, de perceptions et de croyances.
Une grande invitation à aller à la découverte de nos potentiels pour faire sauter les limites que nous connaissons. Et aussi à remettre en question tout ce que nous savons ou croyons savoir à l’image de la Vie, dans un mouvement perpétuel.